Dès l’âge de 14 ans et jusqu’à 16, j’ai exercé mon organe vocal à la production du bruit mélodieux de la mobylette, le soir au fond de la cité. Lorsque j’ai eu 16 ans, mes parents ont enfin craqué : ils acceptaient que je travaille l’été pour me payer l’unique objet de mes préoccupations, eux prenant en charge le casque et l’assurance.
Puis vinrent mes 20ans. Titulaire du permis voituredepuis plus d’un an, j’ai profité de la possibilité de pouvoir conduire une 125 cc avec ce permis pour rentrer dans le monde magique des motards. L’achat de ma 125 déclencha un petit dégât collatéral : ma mère a vomi pendant 3 jours, elle n’était pas d’accord.
Cette 125 fut suivie par 24 motos, plus ou moins puissantes en fonction de mon pouvoir financier du moment. Ce qui était important n’était pas la vitesse maximale en ligne droite mais la capacité à maîtriser la puissance et à dessiner de belles trajectoires. C’était de l’art ! Bien sûr j’ai pris des cours de pilotage sur circuit et j’ai fait de la compétition.
Rhaa lovely !!!
A 47 ans j’ai eu un accident de la route, à 49 j’avais mon premier side-car et aujourd’hui, en 2015, à 59 ans, je retrouve enfin une moto qui penche, grâce à la crème des préparateurs, Ludovic Lazareth. Merci Ludo !